Toute la vidéo est une vidéo d’action en direct.
[Fond noir. L’avertissement suivant apparaît : « Dans la vidéo suivante, certains récits personnels peuvent traiter de sujets difficiles. Prenez soin de vous. »]
[Début de la musique d’ouverture]
[Le titre « Voter est-il important? » apparaît, suivi du sous-titre « L’histoire d’Albert ». On attend la voix d’un homme.]
Albert : Je suis Canadien d’origine rwandaise.
[Plan rapproché, qui débute hors foyer, d’un homme qui sourit à la caméra. On attend la voix de cet homme.]
Albert : Pour moi, ma vie a changé en 1994.
[Plan large d’un homme et d’une femme assis sur un divan tandis que l’homme parle. On voit divers cadrages du couple, soit des gros plans de l’homme qui parle ou des plans plus éloignés de l’homme et de la femme assis ensemble sur le divan.]
Albert : Avant le génocide, on jouait avec nos voisins, on parlait la même langue, on avait la même religion, on mangeait la même chose, mais tout d’un coup, c’est des voisins qui leurs parents ont tué nos parents. Dans le cas de ma famille, non seulement on a tué mes parents, mes frères et sœurs, mais aussi on a détruit la maison où on habitait et malheureusement même les photos, c’est difficile de trouver une photo de la famille… c’est ça le génocide.
Je vous présente Marie-Claire Wihogora, ma femme.
[Plan d’objet de deux photos de mariage. Il s’agit de l’homme et de la femme lors de leur mariage. Chacun tient une photo dans leurs mains.]
Albert : On avait un rêve de faire partie de la population canadienne.
[Plan rapproché du couple assis sur le divan tandis que l’homme parle. On voit divers cadrages du couple, soit des gros plans de l’homme qui parle ou des plans plus éloignés de l’homme et de la femme assis ensemble sur le divan.]
Marie-Claire : De la communauté, oui.
Albert : Et nous avons réalisé ce rêve.
[Cadrage qui débute hors foyer de l’homme et de la femme qui tiennent leur carte d’immigration canadienne et celles-ci sont bien illustrées en avant-plan.]
Albert : La citoyenneté canadienne nous a permis de participer au processus électoral…
[On revient aux divers cadrages du couple, soit des gros plans de l’homme qui parle ou des plans plus éloignés de l’homme et de la femme assis ensemble sur le divan.]
Albert : …donc on peut voter, on peut s’impliquer. Pour moi, quand j’ai eu ce droit de choisir une personne qui me représente, c’était un moment inoubliable. Je ne peux pas oublier ça. Je me sentais beaucoup plus Canadien qu’avant parce que j’avais ce droit de vote, sans me soucier des conséquences qui pouvaient arriver.
Au Rwanda, les gens votaient parce que c’était obligatoire, donc il n’y avait pas vraiment de choix. Mais ce n’était pas pour un changement. C’était pour remplir les obligations d’un gouvernement qui était là en place.
[Gros plan d’une photo de famille du couple. L’homme et la femme et leurs deux fils.]
Albert : En arrivant au Canada, d’avoir cette chance pour moi et pour mes enfants de grandir dans un pays…
[On revient aux divers cadrages du couple, soit des gros plans de l’homme qui parle ou des plans plus éloignés de l’homme et de la femme assis ensemble sur le divan.]
Albert : …où ils ont le droit, la liberté de poser des questions, mais aussi la liberté d’appuyer ceux qui partagent leurs valeurs. Ce n’est pas partout où on a ce droit donc c’est un avantage que nous avons, et souvent on oublie ça qu’on a cet avantage.
[rires]
Marie-Claire : C’est cela la démocratie.
[Fond blanc. Logo d’Élections Canada. Les mots suivants apparaissent dessous : « Cette vidéo a été développée par Élections Canada comme partie intégrale d’une ressource éducative pour les élèves du secondaire. »
Suivi du site Web electionsetdemocratie.ca]